Attaque terroriste meurtrière à Moscou


L'attaque débute quelques minutes avant le début d'un concert du groupe de rock Piknik, au Crocus City Hall, à Krasnogorsk, en périphérie de Moscou. Le groupe joue alors à guichets fermés, dans une salle disposant de 6 200 places. Quatre hommes armés font alors irruption et ouvrent le feu sur les spectateurs.

Le Crocus City Hall en feu.
Selon un journaliste de l'agence RIA Novosti, au moins trois personnes en tenue de camouflage font irruption dans le parterre et tirent à l'arme automatique. Ils lancent ensuite un engin incendiaire (potentiellement un cocktail Molotov), qui déclenche un incendie.

Un témoin rapporte au média Meduza : « Nous attendions le début du concert du groupe Piknik et la salle a été prise d'assaut par – je-ne-sais-pas-qui – des terroristes, des militaires… Ils portaient des vêtements bruns. Ils ont commencé à tirer sur les gens avec des fusils automatiques. Tout le monde s'est mis à courir. Il y a eu une terrible bousculade. Tout le monde paniquait, s'allongeait sur le sol, s'écrasait les uns les autres. En ce moment, le Crocus derrière moi est en feu. Il a été incendié. »

L'évacuation des survivants est effectuée par des hélicoptères médicaux, et 70 équipes d'ambulances auraient été dépêchées8. Les pompiers interviennent pour maîtriser l'incendie. Un nombre indéterminé de personnes fuient par la scène vers le parking, tandis que d'autres fuient vers le toit. 

Les autorités déclarent le soir même qu'une centaine de personnes environ ont été évacuées par les sous-sols. Plus tard, on apprend que c'est un adolescent kirghiz, Islam Khalilov, travaillant à temps partiel au Crocus City Hall, qui a conduit cette évacuation, en faisant passer les réfugiés par une zone qui sert habituellement aux expositions et par des sous-sols, jusqu'aux sorties de secours.

Les auteurs présumés de l'attentat.
Dans son communiqué, l'État islamique affirme que ses combattants « ont attaqué un grand rassemblement de chrétiens (…) dans les environs de la capitale russe Moscou » et que le commando a « regagné sa base en toute sécurité ». Les forces de l'ordre russes déclarent quant à elles que la Garde nationale russe a été envoyée « à la recherche » des assaillants, et que ceux-ci auraient pu s'échapper à l'aide d'une voiture blanche, une Renault Symbol.

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