La Jamaïque sort de la liste noire de l’Union européenne : une avancée majeure pour le pays

Andrew Holness - Premier ministre de la Jamaïque

C’est une nouvelle accueillie avec satisfaction par le gouvernement jamaïcain : l’Union européenne (UE) a officiellement retiré la Jamaïque – ainsi que la Barbade – de sa liste des pays dits « à haut risque » en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

Cette décision intervient après plusieurs mois de plaidoyer de la part des autorités jamaïcaines et des pays de la Caricom (Communauté des Caraïbes), qui réclamaient une reconnaissance des efforts accomplis.

Une reconnaissance du travail accompli

Le Premier ministre Andrew Holness a salué cette décision comme une victoire pour la Jamaïque, mais aussi pour la région toute entière. Il a rappelé que de nombreuses réformes avaient été mises en œuvre pour renforcer les contrôles financiers et assurer la transparence du système bancaire.

Selon lui, ce retrait est la preuve que la Jamaïque est sur la bonne voie, et que le partenariat entre son pays et l’UE est solide et en progrès.

Des retombées concrètes pour l’économie

Pour la Jamaïque, cette sortie de la liste noire va au-delà du symbole : elle aura des effets positifs très concrets.
Jusqu’à présent, les banques européennes devaient appliquer des contrôles stricts sur les transactions en provenance de la Jamaïque, ce qui compliquait les échanges financiers et ralentissait certains investissements.

Désormais, ces obstacles seront levés. Cela signifie :

  • Moins de contraintes administratives pour les transferts d’argent,

  • Un meilleur accès aux marchés financiers,

  • Une plus grande confiance des investisseurs étrangers,

  • Et donc, à terme, davantage d’opportunités économiques pour le pays.

Dans un communiqué officiel, le gouvernement a précisé que cette décision « améliore l’environnement d’investissement et témoigne de la confiance de l’UE dans les réformes entreprises par la Jamaïque ».

Une mobilisation régionale payante

La ministre des Affaires étrangères, Kamina Johnson Smith, a elle aussi souligné l’importance de cette avancée. Dans une intervention au Parlement européen, elle a rappelé que ce changement allait aider la Jamaïque à poursuivre ses objectifs de développement.

Elle a également salué la coopération entre les pays caribéens, qui ont su parler d’une seule voix pour se faire entendre sur la scène internationale.

Un encouragement pour l’avenir

Les autorités jamaïcaines ont affirmé leur volonté de maintenir le cap. Si cette sortie de la liste est une étape importante, le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour lutter contre toutes les formes d’abus financiers.

Comme l’a résumé Andrew Holness :

« Cela ne changera peut-être pas tout dès demain, mais c’est un signal fort : la Jamaïque avance, et le monde le reconnaît. »


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