Music news

Amoureux de la musique d’inspiration jamaïcaine, de messages d’amour d’espoir et de paix, boulimiques de bon son, voici vos Music News.


Tout d’abord, 10 sorties Hexagonales. 


1* « Sunset Riddim »


Un  EP qui réunit KAF Malbar _ The Prophecy - Max Livio Maxxo - Akeem et David Cairol

https://music.youtube.com/watch?v=qTny1SlElUg&list=OLAK5uy_lhL9IRfmIlDR-4q4JjUcVJTZ05QWdiHeQ

Ça glisse tout seul et  c’est vraiment bon ! 


2* Twan Tee 


« More Love » https://youtu.be/J2bJXf0iuxY?si=1OGFSOBDLrXlx2wV Bon bah lui, vous connaissez notre avis à son sujet : une valeur sûre, c’est estampillé « Qualité » et c’est vérifié à chaque découverte d’un nouveau morceau. 


3* Rascup feat. Good Over Evil 

 « Higher Meditation » https://youtu.be/qFKGiGu1mJ8?si=Go6qUrrw4CGu_4l8 Authentique rasta militant, Rascup continue tranquillement son ascension musicale avec des rencontres toujours bien inspirées. Le résultat ? ce très réussi « Higher Meditation » dont on kiffe immédiatement cette intro Nyabinghi. 


4* Little Kev 


« Faut qu’on s’taille » https://youtu.be/EeZZh1p_nw8?si=zktTYDqgsziY2_uf

Ambiance balade tranquille sous un ciel bleu, Little Kev’ nous invite juste à garder espoir. On en attendait pas moins de ce sponsor officiel de la bonne humeur dont la créativité nous avait déjà interpelé avec son court-métrage « Je veux continuer à croire » sorti il y a déjà 2 ans. 


 5* Yves feat Gromans et Siddus I 


- Politique  https://youtu.be/-DHWb_azqhA?si=OMChgPm99heQHVW réunis autour d’un micro pour un son entraînant qui ravira les amateurs de lyrics conscients.  


6* Don Gaucho 

"De quoi demain sera fait"  https://youtu.be/g7RBUC-_aQo?si=UGGEgyMuLs0TqYGs

Et puisqu’on parle de lyrics conscients, voici un retour qui fait plaisir, celui de Don Gaucho qui nous délivre un reggae plein de force et de sincérité sur son inquiétude du lendemain mais affirme sa volonté à tenir courageusement debout face aux vicissitudes de la vie. 


7* Dougy & 4’20, C.YP 


«  Bad to the Bone » : https://youtu.be/BogxJfD7E8Q?si=XxyI_gMHQUvpNBVh Haaa être en studio, en cabine, dans des conditions optimales, un casque où les volumes de chaque instrument sont ajustés comme vous le préférez, un riddim qui vous remue les tripes à chaque mesure, une légère réverbe qui amplifie la perception des vibes que vous envoyez, et vous voici en train de performer comme jamais ! 


8* Zamunda, Bazil 

« Free Up » https://youtu.be/A_AquxvjovE?si=gd0xTsy_1g-TTQih On ne s’y attendait pas du tout, le son est passé et on s’est demandé qui s’était. Et Bam ! Surprise ! Il s’avère que c’est Bazil en featuring avec Zamunda. Eh bien ça passe tout seul.


9* BROUSSAÏ 



« Contraste et Couleurs » (Remix) https://youtu.be/lhtbMh9VKT0?si=LWTo4YZrY1BxCn9n Bon, au chant c’est pas toujours très juste, mais non ne peut retirer à ce titre sa fraicheur qui invite à l’évasion. Broussaï, toujours de belles valeurs, et un super état d’esprit. 


10* Capleton & Irie Ites  



« No Sell Your Soul » : https://youtu.be/D8lALSVXTEw?si=qlTsXw20KL0xHTIM Irie Ites nous a habitué à des grosses collabs toutes plus hot les unes que les autres, mais là avec Capleton, ils nous ont sorti un vrai titre. Un King of Fire tout en retenue sur un riddim qui rappelle l’époque Frontline.


Bon et sinon au niveau international, on espère que vous n’êtes pas passés à côté de ces 3 perles : 


1*

Popcaan, Pinchers , Nitty Kutchie, Cp Ink, Notnice : «  Bad Anywhere »

https://youtu.be/o6KCvOZpQDo?si=x4PWesEbMXYfhz44 


2*



« Triple Bad » Bounty Killer, Busy Signal, Beenie Man. Ce 3XBBB fait très très mal sur un beat hip hop à l’ancienne

https://youtu.be/SqEQe4HRnCc?si=3pC-bTfRSWYYwmds


3*

Johnny Clarke « Legalize it »

Le grand Johnny Clarke a récemment revisité l'hymne phare de Peter Tosh avec « Legalize It (Re‑Recorded) ». Sorti le 3 septembre 2025, voici cette superbe nouvelle interprétation d'un classique du reggae désormais imprégnée de l'esprit roots inimitable de Clarke. Ce titre fait partie d'African Roots, sa nouvelle compilation studio, dont la sortie est prévue le 3 octobre 2025 chez Cleopatra Records. Un album qui revisite ses propres tubes intemporels et propose cette puissante reprise de « Legalize It » parmi 13 autres titres.

https://youtu.be/6TcN6fLkK5w?si=57_nw3BdBiR5yrNy




 Si vous n’êtes pas partis en vacances cet été ou que vous rêviez des West Indies : voici votre billet d’avion. 

C’est le genre d’ambiance musicale qui vous accueille lors de fêtes communales dans les Caraïbes, avec une sono énorme. Une véritable invitation à la déambulation sereine au milieu des badauds venus apprécier tant la musique que les odeurs entremêlées de poissons grillés, de poulets boucanés et de beignets sucrés. 


« Avec Ghetto Reggae, je voulais ramener cette ambiance naturelle et non transformée » déclare l’artiste


Et c’est une réussite. En 14 titres tous plus authentiques les uns que les autres, on se voit déguster une petite brochette pimentée en dansant, siroter un cocktail en bord de plage, et laisser le soleil nous mordre les épaules. 


C’est une véritable B.O de bons moments partagés à laisser couler du début à la fin pour apprécier ces mélodies chaloupées et ces skanks à la sonorité si tropicale. En effet, pas de réel hit au sein de cet opus, même si chacun y trouvera son titre préféré, mais une atmosphère indéniable ramenée comme du poisson frais par cette voix qui sait si habilement mettre le reggae dancehall dans tous ses états. 


7 ans après son dernier album, Mr Vegas apporte, avec cette brise intitulée « Ghetto Reggae », le doux fracas des vagues des îles jusque dans vos enceintes. Un régal. 


https://www.youtube.com/watch?v=bU1-DGymLbw


Et si vous voulez un BONUS, cliquez donc là-dessus : 

https://www.mixcloud.com/FRANCKY93600/mr-vegas-ghetto-reggae-album-megamix-by-dj-lilfrancky/?fbclid=IwY2xjawMr3CpleHRuA2FlbQIxMQABHgFt91g7v0mQSy1WjGqMvueYbAtYskjDsOGU4eaMKlNGk0NUx1S2FrLs-0xo_aem_8zI5BuAjDcqXzLvsQ-ftMA

 




Il est toujours réjouissant de constater que la scène française compte encore des lyricistes de haut vol. Dommage toutefois que leur diffusion reste trop confidentielle. Royal Bambou en est l’exemple parfait. Avec Gullion, son nouvel album fraîchement sorti, il déverse un flot de talent brut sur chaque production, comme un signal fort envoyé à la fin de l’été.

Dès l’introduction, le ton est donné : c’est Bounty Killer en personne qui lance l’album. Oui, the Bounty Killer ! Une entrée en matière qui place immédiatement la barre très haut. Royal Bambou confirme ensuite par un flow incisif, capable d’enflammer n’importe quel sound system en seize mesures, et par une étonnante aisance à naviguer entre différents riddims, preuve de sa polyvalence vocale.

Musicalement, l’intention est claire et efficace, notamment sur des titres comme Badman in di BuildinInternet ou l’explosif Yuh Nuh Listen Mi. Il reste néanmoins une marge de progression sur la qualité des productions et du mixage, qui gagneraient à être plus travaillés pour hisser l’ensemble à un niveau supérieur. Cela n’empêche pas Gullion de nous happer dès les premières notes et de nous plonger dans une ambiance dancehall électrique.

Les amateurs de parler franc et direct seront servis : Royal Bambou assume pleinement son “cash lyrics”, annoncé dès la pochette. Reste à décoder son patois pour en saisir toutes les nuances. Quoi qu’il en soit, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas entendu une telle mitraillette vocale, capable d’alterner rafales verbales et petites mélodies bien placées, le tout avec justesse, dans le plus pur esprit reggae dancehall.

(Royal Bambou au micro de Dreadlocks TV)


🎧 Trois titres à écouter en priorité :

  • Gullion
  • Internet
  • Yuh Nuh Listen Mi



YaniSs Odua & FNX - Like A Champion 

Ecoute çaaaa ! À fond dans ta voiture, au casque ou sur un gros système. Wicked ! 

https://www.youtube.com/watch?v=VEniCwC8zws


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Jah Cure - Jah Watch Over His People

On espère que vous n’êtes pas passé à travers de cet hymne ! Ça sonne comme… comme… on va pas vous décrire Jah Cure quand même ! Cette mélodie de « Jah Watch Over Hip People » ... enjoy.

https://www.youtube.com/watch?v=zPQ6Tv2qnMQ


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Jah Ziek - Shark

Il est toujours « dans son truc », Il veut juste « share du love », et délivre avec ce tout nouveau « Shark », sa lecture de la nature humaine sur un bon gros son du genre de ceux qui enflamment les grosses scènes de festivals…

Il y a chez ce Jah Ziek un talent à la trajectoire imprévisible comme dans une 2JZ, et il a, en sus, de vertueux préceptes de vie tels « one prayer a day keeps the evil away » et fort  heureusement, vous pouvez « pull up » pour apprécier à nouveau 

https://www.youtube.com/watch?v=40yI0rbIooY


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Biga°Ranx et Davojah - Elle me dit 
Ils l’avaient joué ensemble sur scène à La CIgale, ce qui laissait supposer une suite. Et la voici : « Elle me dit » , un délire - on ne peut pas dire une chanson - résultat heureux d’une impro sur scène ou en répétition entre les deux compères qui tripent sur l’alternance des rimes en « i » et des rimes en « wa », un bon beat là-dessous et, compte tenu du swing lyrical de ces deux-là : bim ! Ça sonne ! Ils poussent l’exubérance jusqu’à en faire un clip, et voilà.  

 https://www.youtube.com/watch?v=QeT2uUxIQT0


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Janik MC et Dj Kaprisson - Fé sa la menm
Il suffit d’une ambiance pour que spontanément, le talent ait envie de délirer et   envie de partager tout de suite cette légèreté de l’instant. C’est une proposition simple, sans prétentions, prise sur le vif comme on les aime dont nous ont fait cadeau MC Janik et DJ Kaprisson.  

https://youtu.be/XkbKHOvsKHY?si=AnNlp0f3AiCVMtmO


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STRAIKA D - "Tou sa ou ka fè"

Qu’il fait plaisir ce clip de Straïka D, témoin de la communion vécue avec le public lors du Reggae Therapy. Artiste trop peu exposé, Straïka D célèbre, avec « Tou sa ou ka fè », les valeurs humaines, la solidarité et la force du quotidien, il invite ainsi, en créole, à faire les choses avec le coeur, avec conscience, que ce soit pour soi ou pour les autres. Positive vibration.

https://www.youtube.com/watch?v=ufLQWqrVmkU


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Tom Frager & Danakil - Marche arrière

Cette collab’ arrive comme une bonne surprise. Tom Frager et Balik sur un reggae lourd comme une prise de conscience décrite amèrement : devant le constat catastrophique de la situation écologique mondiale, il faut faire marche arrière. Ç peut faire sourire, paraître désuet, léger ou trop entendu, il s’avère que ç’est la vérité. Et l’humilité avec lequel ils le chantent a ce quelque chose de touchant que seuls les vrais auteurs savent exprimer à l’écriture. 

https://www.youtube.com/watch?v=E5enuldZ4-U


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Maylan Manaza - Adelyss

Il continue à creuser son sillon avec ce grain de voix qui nous avait tant séduit, et pour lancer son tout nouvel EP intitulé « Adelyss », Maylan Manaza déclare sa flamme avec « Quand le coeur parle » comme premier extrait. Un titre plein de sincérité, dans lequel les mélodies chantées qui sonnent vraiment Korozif Prod avec qui ce n’est pas la première collaboration.

De notre côté, on le préfère lorsqu’il se livre à un exercice plus dancehall comme sur le très réussi « Wah dem a try » ou comme sur « Darling » qui est un véritable appel à winer. 

Adelyss, qui est également le nom de ce EP, nous paraît mixé en dessous de sa valeur, et mérite (à notre avis) un petit ajustement dans les basses pour donner sa pleine puissance.  

En fin de cet EP, on retrouve le grand coeur de La Machine avec « Ress Douboute » un message de solidarité avec la Réunion suite au cyclone. 

https://www.youtube.com/watch?v=VseUFbg2lsM


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Tuco Gadamn  - FWTF 

Encore un missile lâché par Tuco, on venait à peine de finir de digérer son précédent clip « Rich » (c’était il y a tout juste un an) et voici qu’il nous accable d’une nouvelle charge de qualité avec tous les ingrédients pour faire trembler tant les dancefloors que les sounds systems. Surdoué et visionnaire, l’homme au flow toujours aussi stylé que tranchant nous emmène à nouveau dans son univers avec son style unique qui, effectivement vous arrache un : « Gadamn! » à chaque écoute. 

https://www.youtube.com/watch?v=NzLVckaVipY


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Sista Zabou - ADDICT

C’est super frais. C’est en français. Ça passerait à la radio on se demanderait « tiens qui c’est? ». C’est de la musique pour la musique, juste pour faire kiffer. C’est écrit, c’est enjoué et c’est bien fait. Si vous voulez donner de la force à une artiste amateure qui ne demande qu’à être écoutée , c’est là qu’il faut mettre un pouce. « Viens ma soeur, viens mon frère,… »

https://www.youtube.com/watch?v=NlY5lJpDuco


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Dougy 

Découverte improbable de son nouvel album « Still and Solid » lors d'une déambulation en vacances.  Nous sommes sur un marché nocturne dans un petit village de province reculé de tout. Et là ? Du reggae joué par un disquaire. Il attire et enjaille les badauds avec le son qui tourne. On a trouvé ça fort. Alors on partage. 

https://youtu.be/AK6tP5XWifA?si=cEVxNVZS21egHfep


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Dj Khaled, Vybz Kartel, Buju Banton, Bounty Killer, Mavado, RoryStoneLove & Kaylan - You Remind Me

Soyons clair. On a tous fait « ouuuuh » à l’annonce de ce casting XXL : Vybz Kartel, Buju Banton, Bounty Killer, Mavado. Pas besoin de teaser, nos enceintes étaient averties.  Fin du titre…  


Comment c’est possible ? Sérieusement ? Pourquoi il a fait ça? Il y avait pourtant de quoi faire un bon titre, non? On pense à tous les producteurs qui auraient rêvé d’avoir l’opportunité de réunir un tel line up…   

On est pas censé être dans une catégorie d’artistes qui bénéficient de l’avis de conseillers artistiques super pointus normalement ?  Et eux tous là, ensemble, ils se sont regardés droit dans les yeux et ils étaient d’accord pour dire que ce son est à la hauteur de l’équipe réunie ? 

Tout leur entourage, leurs proches, les a checké en leur disant : « Lourd » ? 

Et chacun est reparti en se disant, qu’il était sur la bonne voie, que c’était pour des moments et des messages comme ça qu’ils ont choisi d’être artistes? 


Bon on va pas en faire un scandale non plus mais en tant qu’auditeurs, on juste eu l’impression qu’on nous a (encore?) donné un fruit pourri. Même déception que devant un tour de magie raté. 


Bon, on savait qu’avec DJ Khaled en producteur, ça allait donner un de ces trucs hybride mi-hip hop mi-dancehall dont il a la recette. Que l’imagerie accompagnant le titre n’aurait certainement rien de surprenante ou de novatrice; et que l’approche narrative visuelle focaliserait sur les visages des uns et des autres entre ralentis de jet skis, cocotiers, cabriolets, langoustes pimentées, cocktails au rhum ambré toute la journée, soirées privées dans des villas huppées, bord de piscine avec des célibataires intéressées. After et levé de soleil sur un voilier. etc… Bref la vie d’un producteur palestinien en 2025 quoi ! 


Ouais, on aurait pu espérer un message de paix, même succinct, soutenu par les barons du dancehall. Un symbole, un drapeau, un lyrics, une allusion,  un double sens, un message caché même loin dans les crédits, … 

Déception abyssale et incompréhension totalement scellées lorsque (à 4min07) DJ Khaled se met à citer des noms de capitales mondiales avec verve et fierté. L’occasion est rêvée, elle est trop belle, elle s’imposerait à n’importe quel artiste, non ? C’eût été commercialement imparable, et stratégiquement : inarrêtable. Juste le nom de Gaza, aurait été incroyable. 

Eh bien non. On aurait pu penser qu’en tant qu’artiste originaire de Palestine ayant le pouvoir de toucher une audience mondiale et ayant compris que la musique est un puissant message universel, DJ Khaled en aurait fait son moyen de lutte. 

Pas du tout. Pas un mot. Jamais. L’opulence. La belle vie. We the best music. Regarde avec qui je suis, Gyal. Comment je kiffe la vie, Gyal. Et tout un tas de gesticulations inutiles au milieu du gotha du dancehall. Le tout, livré sur un beat dénué de toute vibes, pas une mélodie ou un gimmick pour s’accrocher à notre cortex malgré 7 minutes 36 d’efforts. 


Ça peut arriver de louper un morceau, mais délivrer un non sens émotionnel aussi proche de l’encéphalogramme plat au public avec de tels moyens, ça relève de la faute professionnelle pour un producteur. 

Ou alors c’est la démonstration de son seuil d’incompétence : malgré son talent reconnu dans le hip hop et un attrait avéré pour le dancehall, il ne sait pas faire. Et on ne lui en veut pas, au moins il fait, il y met les moyens. D’autres n’auraient même pas essayé. Dommage. Bien tenté, mal réussi.  

Ah oui ça va faire des vues, c’est fait pour ça.

Mais pour nous, au vu de ces circonstances musicales et morales aggravantes : deuxième écoute exclue et n’en parlons plus, on a été suffisamment déçus (on vous met pas le lien). 



Il y a des albums qui marquent un tournant dans la vie d’un artiste. Et il y a des rencontres qui élèvent un projet à un autre niveau. That Day, le nouvel album de Little Guerrier, est à la croisée de ces deux chemins. Un disque lumineux, profond, généreux — et surtout, le fruit d’une alchimie exceptionnelle entre le chanteur guyanais et le géant jamaïcain Dean Fraser.

Une relation au-delà de la musique

Dean Fraser, c’est plus qu’un saxophoniste de génie. C’est une mémoire vivante du reggae jamaïcain, un architecte du son, un gardien de l’âme roots. Quand il accepte de collaborer avec un artiste, ce n’est jamais pour remplir une case : c’est un acte de confiance, presque de fraternité musicale.

Et avec Little Guerrier, la connexion a été immédiate. Leur complicité s’écoute, se sent, se vit, notamment sur les morceaux "Stand For Something" et "That Day" — deux pièces maîtresses de l’album, où la voix grave et posée du chanteur dialogue avec le souffle chaud du saxophone. Fraser ne fait pas que souffler dans un cuivre : il guide, il inspire, il fait respirer chaque titre.

Le résultat ? Un reggae riche en textures, enraciné mais vivant, puissant sans forcer, où chaque vibration semble venir d’un même battement de cœur.

L’album : entre feu intérieur et élégance acoustique

That Day, c’est 14 morceaux à la fois doux et incisifs, portés par une production soignée, chaleureuse, jamais surchargée. Dean Fraser y veille comme un chef d’orchestre invisible : les cuivres ne volent jamais la vedette, mais soutiennent la voix avec justesse ; les arrangements sont minimalistes mais profonds ; tout est au service du message et de l’émotion.

Les titres abordent des thématiques chères à Little Guerrier : la justice, la paix, l’amour, la résistance, mais aussi la spiritualité du quotidien, cette lumière intérieure que chacun peut cultiver. Le ton est humble mais déterminé, comme un frère qui te parle à l’oreille avec bienveillance et lucidité.

Featurings : des rencontres qui chantent juste

Mais That Day, c’est aussi un album de famille, où plusieurs voix puissantes viennent enrichir le voyage :

  • Etana illumine "Where Is The Love", un des sommets du disque. Sa voix aérienne enlace celle de Guerrier avec une grâce naturelle. Leur duo respire l’authenticité et la tendresse — un vrai moment de grâce.

  • Tarrus Riley, en invité de marque, apporte son groove lover et sa rigueur vocale, tout en restant fidèle à l’ambiance posée de l’album.

  • Takana Zion, enflamme son passage avec son style brut et militant, injectant une énergie africaine qui complète parfaitement l’univers de l’album.

  • Poplane, le complice de toujours, ancre le disque dans une vibe amazonienne et caribéenne qu’on adore chez Dreadlocks TV.

Chaque featuring est parfaitement dosé. Pas de démonstration, pas d’esbroufe : des échanges sincères, comme entre amis qui savent pourquoi ils sont là.

En conclusion : un disque pour ceux qui veulent du vrai

That Day, ce n’est pas un album qui crie. C’est un album qui parle, qui murmure, qui prend son temps. C’est un disque fait avec le cœur, par des artistes qui respectent la musique et ceux qui l’écoutent. Dean Fraser y joue un rôle de passeur, de mentor, de frère d’âme. Et Little Guerrier confirme qu’il n’est plus seulement une voix montante du reggae francophone : il est un artisan du roots moderne, à la fois ancré et ouvert, humble et lumineux.

Chez Dreadlocks TV, on ne va pas se mentir : on l’écoute en boucle. Et chaque écoute révèle une nouvelle finesse, un nouveau détail, une nouvelle chaleur.


🎧 Trois titres à écouter en priorité :

  • That Day : titre éponyme, ode à la prise de conscience, à la lumière intérieure.

  • Where Is The Love feat. Etana : émotion pure, douceur militante.

  • Stand For Something : pour marcher la tête haute, même sous la pluie.

Un grand bravo à Little Guerrier, à Dean Fraser et à tous les artistes invités. That Day, c’est une offrande musicale qu’on reçoit avec gratitude. Et qu’on diffusera encore longtemps sur Dreadlocks TV. 

Big Up Warrior !




BIGA*RANX — ALBUM « RAINSHINE »



Biga*Ranx — Album « Rainshine » sortie le 27 juin 


En cet été qui débute de manière caniculaire, il arrive comme à son habitude, sans crier gare, en se posant délicatement sur vous comme un flocon de neige. 

Et la magie opère lorsque fond sur vous cette vibe en apparence désuète mais qui finit par vous saisir pour vous affirmer sa présence sonore si singulière et confirmer son immense talent. 3 ans plus tard, revoici donc, l’inénarrable Biga*Ranx avec un huitième album tout à son image : posé, digital, psychédélique et "nuageux,  dont il nous a déjà livré quelques tracks avec Danse, Vélib, ou Trop d’Lumière feat. Chaton. 


Rainshine, ce sont 16 titres de haute facture qui finiront dans vos têtes et dont vous chantonnerez les lyrics par bribes sans même vous en rendre compte tant ils ont ce pouvoir de séduction dont il a le secret. Le style est unique. La voix reconnaissable en quelques millisecondes. Les chansons ont toujours ce petit truc qui vous touchent que cela vous fasse sourire, que cela vous conforte dans des valeurs ou fasse référence à des situations vécues. Bref, de l’émotion, du sentiment,  de l’humain; le tout enrobé de cet écrin de création si singulier qui élève Biga*Ranx au rang d’orfèvre musical. Côté featurings, une sélection d’invités de marque parfaitement complémentaires vient teinter par endroits les différents tracks : Blundetto, Atili, Jael, Lil'Slow, Pupajim…


Rare en communication, Biga préfère être productif, régaler et conquérir son auditoire avec son « vapor reggae ». Le public le lui rend bien comme vérifié lors ses 3 dates à la Cigale sold out fin mars. Dans ce ping pong émotionnel entre l’artiste et ses fans, voici Biga*Ranx qui lâche un très bel album et enchaîne dans la foulée avec des dates tout l’été. 


Franchement, même si devez faire un peu de voiture pour le voir, allez-y ça vaut vraiment le coup, c’est un moment inoubliable. Le gars arrive humble et souriant, pas d’artifices, pas de discours démagogiques mal prêchés; il salue son public, prend le mic et déchire tout avec une simplicité posée sur un flow dans lequel on décèle un petit air malicieux. Et vous passez un super moment, entre danse, sourires et yeux écarquillés.

Si vous vous n’avez pas la chance d’être sur sa route cet été, ne manquez pas d’intégrer ce nouvel album, « Rainshine », dans vos playlists, c’est doux comme un sorbet gourmand, on en redemande. Ça tombe bien : il y en a, avec tous les albums précédents (7)…




TWAN TEE - EP "THE OTHER SIDE"

Il est de retour avec un nouveau projet totalement autoproduit. Le jeune prodige, qui a dernièrement écumé les scènes françaises en première partie de Danakil, n'a pas perdu de temps. Moins d'un an après la sortie du très réussi "Outrospection", comme émoustillé par cette belle aventure scénique ou comme si son dernier album ne lui avait pas laissé assez de place pour s'exprimer, Twan Tee revient donc avec son flow unique et cette vibe incroyable pour nous délivrer "The Other Side" un EP de 9 titres qui sonne à nouveau comme un pas de diplodocus posé au sol, créant des vibrations profondes ressenties jusqu'aux tréfonds du mouvement reggae dancehall. L'occasion de nous confirmer qu'il est fort. Très fort. 

Et cet EP, dans la parfaite lignée de son dernier album, même s'il en est "l'autre face", vient affirmer un style novateur et bien propre à lui qui lui vaudra tôt ou tard ce statut de star incontournable qui lui est dû. Du haut de sa voix reconnaissable entre mille qu'il chante ou toaste, il est sur la bonne voie. Les riddims et les beats sont une nouvelle fois chirurgicaux et envoûtants, ils lui confèrent une monture qu'il chevauche à merveille de titre en titre. 

Les featurings sont une fois de plus recherchés et efficaces en ce sens qu'ils enrichissent à chaque fois ce bel univers auditif dans lequel Twan Tee nous a plongé. D'ailleurs, cerise sur le gâteau, la participation du non moins doué Davojah sur le dernier titre de cette véritable pépite estivale.

À l'approche des vacances, on vous imagine déjà posé au bord de l'eau avec votre enceinte diffusant ce son à la fois kinky, envoûtant, et surplombé d'un flow magnétique... 

À intégrer dès maintenant dans vos playlists : TWAN TEE - EP "THE OTHER SIDE"
À écouter si l'EP vous laisse un goût de trop peu : TWAN TEE - ALBUM "OUTROSPECTION"
À réécouter pour kiffer son univers : TWAN TEE - ALBUM "INNERGY"
À savourer pour en écouter plus :  TWAN TEE - ALBUM "CROSSING"
À découvrir si vous voulez tout savoir  :  TWAN TEE - ALBUM "TWAN TEE MEETS ODDY" 


Film : "Bam Bam: The Sister Nancy Story"

Découvrez la bande-annonce du documentaire Bam Bam: The Sister Nancy Story, réalisé par Alison Duke. Ce film canadien, sélectionné au Tribeca Film Festival en juin dernier, sera projeté à Toronto à partir du 31 janvier. Il raconte l'histoire de Sister Nancy, pionnière du dancehall, dont l'hymne Bam Bam a marqué le reggae, le hip-hop et bien d'autres genres musicaux à travers les générations. 

Le documentaire aborde notamment le fait que Sister Nancy n'a longtemps pas perçu de royalties pour les multiples utilisations et reprises de son hit, tout en mettant en lumière sa résilience et son impact durable. Le film réunit de nombreuses personnalités, dont Sister Nancy elle-même, Pete Rock, DJ Kool Herc, Queen Ifrica, et Janelle Monae, entre autres.


VOLODIA - ALBUM "L'ÉPOPÉE"

Epopée est un flow de sincérités qui fait du bien. Titre après titre, Volodia se livre et chante les tripes à l’air, exposant un parcours humble et passionné, porté par des convictions et des valeurs sur lesquelles il s’est appuyé pour se construire et devenir l’homme qu’il est aujourd’hui. 


Sa quatrième proposition (c’est son 4ème album) est une auto-production réussie jalonnée de véritables chansons-introspections, un peu comme si l’auditeur était un psy et que Volodia était allongé là sur le divan. L’atmosphère douce fournie tantôt par le reggae, tantôt par le côté ambiant, sert bien le propos, même si on aimerait parfois un peu plus de nuances et de variations de la part du chanteur pour parfaire son amour de la mélodie. 


Au final, ce sont 11 titres reposant sur de très beaux écrits, saupoudrés de featurings délicats (Ryon, Davojah, phases cachées), 40 minutes où Volodia se dévoile, analyse ses sentiments, livre ses motivations et témoigne d’une profonde blessure interne dont la musique semble être le remède. 



LYRICSON - ALBUM "AFRICAN DREAM"


Avec African Dream, Lyricson ajoute un bijou incontournable à sa discographie. C’est peut-être l’un des un opus qui mêle le mieux reggae roots et musique africaine, et pour cause, il a été enregistré entre la Côte d'Ivoire et la Jamaïque. Pour nous composer ce magnifique projet, l’artiste a savamment su s’appuyer sur la créativité de son groupe le Transcendantal Band et celle de pointures jamaïcaines et africaines. 

Ainsi de sa voix haut perchée, il nous emmène danser aux confins de ses inspirations pour partager un rêve. Résultat ? Au gré des titres sur lesquels on découvre de riches collaborations, notamment avec les Jamaïcains Jah Mason (sur Peace And Meditation), Jah Bouks (Lions Roar), Duane Stephenson (What A World), ou avec Mamadou Saïdou Sow (flûtiste peule de l'orchestre national de Guinée) et Mamadou Diabaté à la kora sur Farafina (feat. Sekouba Kandia Kouyaté), Sister Rudo sur le très réussi No One Can, ce sont des titres profonds aux thèmes lucides et fondamentalement ancrés dans les problématiques d’élévation africaine telles que le besoin d’unité, de paix et d’indépendance. 

Au final, cet African Dream est une douceur absolue de 14 titres mixés par Gaylard Huxley Bravo de Small World Records et masterisé au Anchor Studio. La recherche mélodique opérée par Lyricson pour faire de cet album un projet à la hauteur de son rêve africain est incontestable et franchement réussie.

À écouter et partager d’urgence : https://fanlink.tv/LyricsonAfricanDream



RAS CUP - EP "SERIOUS TIME"

Il y a peu, Ras Cup venait fièrement nous présenter son EP auto-produit « Serious Time ». Le jeune rasta nous remettait donc en mains propres le fruit de son travail avec humilité. Nous avons donc bien pris soin d’apprécier l’intégralité de son oeuvre afin de vous en retranscrire l’essence avec fidélité.


C’est tout d’abord cette pochette aux couleurs apocalyptiques qui interpelle. Concoctée par Maxime Larcier (graphisme)et N Comform (prise de vue), pour présenter un Ras Cup concentré, posté devant une énorme sono et pointant ses auditeurs du doigt en vue d’évoquer ces « Serious Time ». 


Une fois dans la platine, les prod de Nova Taqi prennent vite le contrôle de l’ambiance sonore, sublimées par un mix et un mastering signés K-One Prod. Ras Cup entre immédiatement dans le vif du sujet et nous plonge, dans son univers de sa voix claire. Des textes simples, tantôt en français, tantôt en anglais, portant un message de paix, de gratitude, et incitant à se bouger; des  lyrics fortement imprégnés de cette lassitude commune de voir naître et perdurer des conflits sur le globe. 


Cela peut apparaître comme un discours naïf de plus mais c’est son expression la plus simple sincère du refus de la décrépitude ce monde, et il a tenu à l’exprimer au travers une initiative que tout ceux qui ont déjà autoproduit un EP savent être longue et difficile. Un gros big up à lui donc pour ce courage et cette ténacité qui nous donne aujourd’hui le plaisir d’écouter ce beau 6 titres dont il nous partage également les clips (montés par Parker Morain). 

Que ce soit dans le discours, dans l’approche musicale, dans l’attitude en général, Ras Cup s’atèle à donner vie à ses convictions avec toute la sincérité qui le caractérise et cela donne un EP qui promet pour la suite. 



KEROS-N - TITRE "FWANSÉ"

Alors qu’une sorte torpeur artistique silencieuse saisit un mouvement qui se veut pourtant militant et revendicateur, une perle jaillit du mutisme ambiant. Ni revendicatrice, ni provocatrice, un simple constat posé intelligemment, avec justesse, au bon moment, avec des images illustrant bien l’atmosphère pesante qui entoure les évènements. 


Ces évènements issus des revendications qui secouent actuellement les anciennes colonies françaises, mises à mal de différentes façons par l’état français et qui pour toute réponse n’ont eu droit qu’à l’envoi de forces de l’ordre... 

Cette perle musicale que nous mettons en avant aujourd’hui, c’est celle de Keros-N  avec son clip "Fwansé", extrait de son dernier album "Grand Cru, qui sortira dans quelques jours (le 30 octobre 2024). Titre dans lequel il n’omet pas de saluer toutes les luttes d’Outre-mer comme pour rappeler à leurs ressortissants la condition dans laquelle ils sont maintenus. 


Le discours est intelligent et nous rappelle la force des mots de Djamatik lorsqu’il milite depuis la Kanaky  pour tous les peuples oppressés. 

Forcément, ça attire notre oeil, nos oreilles et notre plébiscite. 



TWAN TEE - ALBUM "OUTROSPECTION"

Il y a un mois, on avait pris la plume juste après la 1ère écoute du troisième et dernier album de Twan Tee : OUTROSPECTION. 


On avait déjà bien kiffé le projet, d’où cette première chronique élogieuse. Mais c’était sans compter le besoin de ré-écouter, encore, et encore. Vous savez, comme quand il y a quelque chose qui vous accroche au delà de ce dont vous avez l’habitude. Attention, on parle d’oreilles aiguisées, habituées, musiciennes, éduquées au reggae, à la production, aux concerts, aux séances studio, aux freestyle, aux remixes…  bref une audition limite blasée dès lors qu'on parle de reggae. Et bien malgré cela, on a vu les titres de cet album entrer subrepticement dans nos playlists personnelles pourtant hyper sélects...


Devant cette affection inattendue, on se concerte et on constate que nous avons les mêmes symptômes : perte d’objectivité, envie incontrôlable de ré-écouter cette voix, ce flow, ce son. Besoin irrépressible de partager et de contaminer d’autres personnes. On se dit alors qu’il faut qu’on rencontre Twan Tee afin qu’il nous en dise un peu plus sur ce 3ème opus. RDV pris pour une interview où il viendra avec son compositeur : Oddy.  

En attendant la date convenue, on a ré-écouté chacun de notre côté. En solo, avec des potes, certains fins connaisseurs, d’autres moins. À chaque fois, même réaction constatée : « c’est qui ça ? » (ou alors ça Shazam en loucedé, on vous a cramé les gars), on enchaîne avec « Il déchire hein ? ». Verdict unanime « De fou ! Mais c’est qui ? » 


Twan Tee


Et voici que fusent questions et commentaires : « Mais pourquoi il est pas plus connu ? Il défonce ! », « ils sont trop forts ces Jamaïcains », « ha non, c’est un français », et là c’est le drame : « Quoi !!!!? Mais nan, tu mens ! T’es en train de me dire qu’en France on a un chanteur de reggae qui déboite comme ça, et on nous fatigue avec des babas cool !? », « Mais il froisse ! », « Ouais, ouais, il tue ». Et là, les plus sceptiques, de dire : « ouais mais c’est du studio, moi aussi je connais un boug’, tu lui mets les bonnes prods et il met tout le monde sur le flanc… » On accueille cette remarque comme une énième façon d’atténuer ce kiff soudain qui s’empare des oreilles de chacun à l’écoute d’Outrospection. Car il n’est, en effet pas commun, pour les plus aguerris, d’être pris en flagrant délit de kiffance. Comme s’il était honteux d’avouer qu’on est fan. Fan de ce chanteur qu’on avait pas vu venir, ou pire! qu’on avait vu, voire croisé et auquel on avait pas prêté attention. Et pourtant, les faits sont là : tous hochent la tête et kiffent à mesure que s'égrennent couplets, refrains, mélodies et instrus. 


Avec ce troisième projet abouti à tous les niveaux, de la pochette au choix des sons, l’exploitation de cette voix tant dans son flow découpé que dans ses mélodies lancinantes, les lyrics, la production,  le mixage, les featurings, jusqu’à l’ordre des morceaux; Twan Tee et Oddy nous délivrent un opus de très très haut haute facture, aussi précis qu’envoûtant. Magique en somme.

Pour l’apprécier à sa juste valeur et pour prétendre connaître l’univers proposé humblement par nos deux acolytes, il faut prendre la peine de faire bien plus que picorer un morceau croisé sur les réseaux sociaux. Car c’est en prenant la peine de respecter leur travail qu’on découvre bien plus qu’une pépite, un véritable joyau, de la haute orfèvrerie musicale conçue par ces deux artisans passionnés. 


Bien sûr, les featuring - soigneusement choisis - apportent une valeur ajoutée mais ne prennent jamais le pas sur l’univers proposé. Ils le subliment et mettent en exergue une maestria portée à son paroxysme après deux précédents albums prometteurs. Et la démonstration se déroule sur 18 titres qui vous captivent l’un après l’autre avec la précision d’une rivière de perles : chacune à sa place, justifiant la position de la précédente par sa beauté et sa justesse. Oui 18 titres. Pas un maxi. Pas un EP. Pas un album sorti aux forceps avec 10 titres poussifs. Non, cette fois-ci, ils avaient des choses à exprimer, comme un besoin d’étaler pleinement ce tissu musical finement brodé.

«  Ouais un album super bien produit en somme, c'est normal, c'est Baco derrière... » Pas que ! Parce que, pour revenir sur ce rdv pris, nous les avons donc reçus dans le Ragga Dub Force Show afin de les questionner en profondeur sur cet album. Et là… Booom ! Non seulement ils ont répondu de manière limpide et sincère à toutes nos questions, mais ils nous ont démontré en toute simplicité, et en live, l’étendue de tout leur talent. Toute leur passion pour le reggae étalée dans une émission mémorable qui a achevé de nous convaincre de leur immense et absolue virtuosité dans une prestation intimiste incontestablement choquante par sa rare qualité. 


Voilà. Maintenant vous n’avez plus qu’à ajouter ce sublissime album à vos playlists, l’écouter avec plaisir, mettre des coeurs là où vous savez, et partager au plus grand nombre. 

La suite s’inscrira avec vous en live, sur scène. 


Outrospection by Twan Tee et Oddy


Baco Music

Musical Impact


Spotify - https://open.spotify.com/intl-fr/album/5D5UnhaYfRXhzPN5XjYlnq?autoplay=true

Deezer - https://www.deezer.com/fr/album/637550501

YoutubeMusic - https://music.youtube.com/playlistlist=OLAK5uy_ljpKiUQvajedK7qgXRwEW7JzFs8v3weOE


Ou en vinyle : https://bacoshop.fr/products/twan-tee-outrospection?srsltid=AfmBOoqd7mffRLsPDz8hvSwZC-_4gu9fCF7-o4fOn9h8gOpQH65cL2PS


PS : pour ceux qui en veulent + il y a aussi ses deux précédents albums (Innergy et Crossing), mais il y a également des performances de très très très haut niveau sur YouTube, tapez juste "Vibz Corner" et enjoy. 




Allez écouter le nouvel album de Mortimer, c'est une pure merveille


NUTTEA - ALBUM "TRIBULATIONS"


Nuttea a annoncé le lien de précommande pour son album "Tribulations" dont la sortie est prévue le 25 octobre.

Parallèlement, il publie une couverture avec une bande dessinée à la main, sur laquelle son propre personnage est représenté sous la forme d'un super-héros.

Ce dernier semble attaqué de toutes parts, mais reste calme.

Ce projet s'annonce grand, d'autant plus qu'on sait que de nombreux artistes comme Kabaka Pyramid, Cilla, Beenie Man & King Kong, LMK & Pinchers sont les grands invités de ce projet.

 Quant aux riddims, ils sont produits par D&H, Dreadful et Irie Ites. Ça promet du lourd, restez connectés. 

 



Interview de Mo' Kalamity pour la sortie de son ALBUM "Shine"

Merci à Iwelcom





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