Dreadlocks TV, une première année dense

Il y a tout juste 1 an, naissait l’idée de créer un nouveau média dédié au reggae et au dancehall : Dreadlocks TV

Lancée pour la fête de la musique, la chaîne avait pour simple ambition d’offrir plus de visibilité à la culture reggae à travers un nouveau regard.

Et, de par le monde, vous avez été nombreux  à répondre présent à cette nouvelle proposition. 

En effet, vous avez été entre 600 et 800 téléspectateurs quotidiens à suivre directement nos programmes sur www.dreadlocks.tv portant notre audience à plus de 200 000 en cette première année.

Merci ! Car au-delà d’un chiffre flatteur, c’est une véritable marque de confiance que vous nous adressez. Nous oeuvrons chaque jour pour améliorer la qualité de nos propositions

et vous offrir un contenu de qualité. Pour ce faire, Dreadlocks TV a commencé par améliorer l'expérience en apportant aux téléspectateurs la possibilité de voir ce qui sera diffusé dans l'heure via un petit menu situé en bas à droite de l'écran. 


Puis la chaîne s'est attelée à diversifier ses programmes afin de proposer une richesse télévisuelle correspondant davantage aux préoccupations et aux centres d’intérêts de son audience. 

Ainsi, en plus d’une sélection musicale composée de nouveautés venues du monde entier, les téléspectateurs peuvent désormais retrouver des reportages voyages, des magazines culinaires, des lives, des bandes annonces de films, des interviews d’artistes, des séances de fitness, des combats, et Dreadlocks TV continuera à proposer de nouveaux contenus originaux très prochainement. 


Dans sa politique d’aide et de soutien à la création artistique, et en marge du Festival le Cannes 2024, Dreadlocks TV intégre désormais la diffusion hebdomadaire de court-métrages 

offrant ainsi une tribune aux réalisateurs et acteurs. 

Dreadlocks TV s’inscrit ainsi comme une plateforme de diffusion proposant de découvrir ces films courts méritant aussi l’attention du grand public. 


Conformément aux valeurs véhiculées par ses fondateurs,  Dreadlocks TV donne aussi l’opportunité à de jeunes talents d’exprimer et faire valoir leurs compétences, que ce soit dans 

le journalisme, le graphisme, la vidéo, l'acting, etc. 

Les Reggae Dancehall Awards en ont été le parfait exemple avec toute la captation et la réalisation confiées à une équipe de jeunes en 2ème année d’études de cinéma. 

« Nous avons choisi une jeune réalisatrice en devenir qui a eu toute latitude pour choisir son équipe comme son matériel. » 

La chaîne s'est depuis, lancée dans la co-production d'une mini-série de 30 épisodes avec le concours d'acteurs et de techniciens en herbe. « Elle est écrite, on finalise le casting et on attaque.» 


Parallèlement au développement de la chaîne, de nombreuses initiatives sont toujours menées dans l’objectif de diffuser l’information et de soutenir la promotion et la création audiovisuelle : 

  • création d’un dessin animé (Dready & Natty), 
  • Lancement sound shirts (tee-shirt avec 1heure de son), 
  • Jeu-concours pour gagner des places de concert
  • Reggae Dancehall Awards (cérémonie de remise de prix), 
  • Dreadlocks Mag (mensuel d’information),
  • Création d’un JT (Babylonews)
  • Annonce et captation de concerts,
  • Interviews d'artistes

La chaîne se satisfait également de l’envergure prise par son blog d’informations « Dreadlocks TV News » publiant des articles journaliers : une autre façon d’informer, de diffuser. 

« Cela nous a notamment permis d’accompagner la sortie d’un titre inédit de Djamatik - Que laissent-ils -, ou de proposer des portraits ou des sujets qui ne font pas la Une des médias mainstream dans l’actualité mais restent pourtant importants pour notre public. »

Certains articles atteignant des scores plus qu'honorables. « Cela démontre tout d'abord que notre communauté lit. Ensuite qu'elle a un attrait pour l'information qui va au-delà du reggae et enfin que notre culture peut faire valoir une autre vision du monde. »


REGGAE DANCEHALL AWARDS

La question est sur toutes les lèvres, et interroge le milieu : « y aura-t-il une nouvelle édition des Reggae Dancehall Awards ? »


Les deux fondateurs répondent par l’affirmative. 

- Joss : 

« Nous travaillons ardemment à mobiliser et réunir des partenaires conséquents. 

Des négociations sont en cours, mais tout n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, car au-delà des besoins, nous avons également des exigences  en termes de représentation du mouvement. Il n’est pas question de faire un simple copier-coller des cérémonies existantes, mais de donner une identité à cette cérémonie, pour qu’elle soit un véritable reflet du reggae dancehall. 

Nous n’excluons rien, même pas l’éventualité d’en faire un rendez-vous tous les 2 ans tant la tâche est ardue. C’était un vrai défi, une évolution de l’intérieur proposée à la culture reggae par une structure qui n’avait que 6 mois d’existence. 

Il fallait à la fois gérer la cérémonie mais aussi la diffusion du direct;  on a totalisé un pic d’audience à plus de 25 000 connexions simultanées ce soir-là. À l'avenir, avec la notoriété acquise, il va nous falloir appréhender ceci avec un peu plus de minutie.»  


- Mosiah : 

« Au final, on peut s’enorgueillir d’avoir offert un évènement majeur aux artistes comme au public. Dans le reggae, quel évènement a eu autant de retentissement en France ?  Des concerts, des festivals, il y en a eu pleins, mais une soirée qui célèbre le reggae comme ça… Le challenge était d’autant plus âpre qu’il avait lieu un mercredi soir, en banlieue, en plein mois de janvier, et même si tout le monde n’était pas là pour les raisons que je viens de citer, ça a été une réussite saluée par tous les médias : BFM TV, France2, France 3, La 1ère Guadeloupe, Martinique, Réunion, Nouvelle-Calédonie; tous les plus grands artistes : Lord Kossity, Ramsès, King Daddy Yod, Djamatik, Admiral T, Blacko, Jean-Claude Naimro, Christian Moore, les Neg’Marrons, y'avait tous les médias reggae de France… Lourd, non ? »

 

L’équipe est déjà à pieds d’oeuvre à écouter et scruter tout ce qui se fait : radios, sound systems, soirées, concerts, tournées, festivals, sorties de singles, de EP, d’albums, de compilations, de featuring, de clips, etc. Et réfléchit encore aux catégories qui seront récompensées, comme aux futurs membres du jury. 

« Ah oui, on ne fait pas que modifier la programmation de la chaîne » se prennent-ils à rire.  

« Qui aurait dit il y a 1 an, que nous serions porteurs d’un média dédié au reggae qui rayonne aux quatre coins de la planète et est, de surcroît, plébiscité par Steel Pulse ? 

Que nous aurions pu avoir Queen Omega pour marraine lors notre premier évènement ? 

C’est incroyable. On remercie tous ceux qui nous apporté leur soutien et qui continuent à nous inciter à faire plus, à faire mieux. Nous ne sommes qu’au début d’une grande aventure.

Il nous reste de nombreux chantiers à mener à bien, d’autres à optimiser, ce n’est pas chose aisée, mais nous sommes confiants et patients.»


YARDIES the Jamming Agency
Après une année, force est de constater que la fulgurante diversification des actions de l'agence Yardies ne se fait donc pas de manière désordonnée mais bien dans l'application d'un ambitieux plan de développement destiné à faire grandir le reggae et pour lequel il va falloir tester, éprouver, consolider chaque piste lancée. 
«On fait beaucoup d'autres choses, on propose du graphisme, de la vidéo... nous avons notamment travaillé sur le nouveau logo de Adofun Webradio, ou sur celui de Strategy Record au début des clips, on propose même le seul jeu de société sur toute la culture hip hop : Hip Hop Quizz.»
Prochaine étape ? Sensibiliser les artistes, managers, attachés de presse, maisons de disque à Yardies Academy, un service d'information facilitant la récupération des droits des artistes auprès des SPRD (Sacem, Adami, Spedidam, etc...). Car par-delà la musique, il y a aussi dans cette industrie musicale, des droits que beaucoup d'artistes ne perçoivent pas pour diverses raisons. Et au vu du caractère prolifique des artistes reggae, on ne peut pas continuer à laisser cette manne financière leur échapper et ne pas leur revenir. 

Dreadlocks TV poursuit donc son petit bonhomme de chemin, avec en perspective, cette ambition de continuer à proposer une diffusion et de la promotion à 360° avec la TV, la presse, et aussi la radio avec l'émission "Ragga Dub Force Show" menée par Mosiah tous les vendredis de 22h30 à minuit. Sans oublier la défense des droits des acteurs principaux du reggae : tout un programme. 

Commentaires