Un important glissement de terrain a fait au moins 2 000 morts en Papouasie-Nouvelle-Guinée. La catastrophe, survenue dans la nuit du 23 au 24 mai, a enseveli les habitants sous un amas de boue et de gravats pendant leur sommeil.
« Le glissement de terrain a enterré vivantes plus de 2 000 personnes et a causé d’importantes destructions », a déclaré le centre national de gestion des catastrophes de Papouasie Nouvelle-Guinée au bureau de l’ONU dans la capitale Port Moresby. Un village à flanc de colline de la province d’Enga, au centre de l’archipel, a été presque totalement anéanti lorsqu’un pan du mont Mungalo s’est effondré vendredi 24 mai vers 3 heures du matin (17 heures GMT jeudi), ensevelissant des dizaines de maisons et surprenant les habitants dans leur sommeil.
« La situation reste instable »
Le nombre estimé de victimes avait déjà été relevé à 670 ce week-end, lorsque les secouristes se sont aperçus que le village frappé par le glissement de terrain comptait plus d’habitants qu’attendu. « La situation reste instable car le glissement de terrain continue à se déplacer lentement, ce qui représente un danger permanent pour les équipes de secours et les survivants », avertissent les autorités dans leur courrier.
L’ampleur de la catastrophe a nécessité « des actions immédiates et concertées de la part de tous les acteurs », y compris l’armée et les intervenants nationaux et régionaux. L’agence de gestion des catastrophes a appelé à l’aide la communauté internationale, demandant aux Nations unies d’informer les partenaires d’aide au développement de Papouasie-Nouvelle-Guinée « et d’autres amis internationaux » de la situation.
Des engins lourds et des pelleteuses devaient arriver dans la zone sinistrée, mais ils ont été retardés par des violences tribales qui ont éclaté le long de la seule voie d’accès, a fait savoir Serhan Aktoprak, responsable de l’agence de l’ONU pour les migrations basée à Port Moresby.
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