Le tout premier cas autochtone de dengue en France métropolitaine pour l’année 2025 a été identifié dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, selon le dernier bulletin hebdomadaire de Santé publique France. Les symptômes sont apparus le 1er juillet chez une personne résidant à Saint-Chamond, dans la Loire. Il s'agit pour l’instant du seul cas de dengue d’origine locale confirmé cette année dans l'Hexagone.
Des investigations sont actuellement en cours afin d’identifier l’origine exacte de la contamination et d’empêcher toute propagation du virus, assure l'agence sanitaire.
Chikungunya : une propagation sans précédent
Si la dengue était restée relativement discrète jusqu’ici, c’est le chikungunya qui attire l’attention des autorités sanitaires en 2025. Dix foyers de transmission autochtone ont été confirmés au 8 juillet : neuf de chikungunya (comptant entre 1 et 12 cas chacun), et un de dengue.
En tout, 26 personnes ont contracté l’une de ces deux maladies virales transmises par le moustique tigre. Le foyer le plus important a été signalé à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), avec 12 cas de chikungunya répertoriés dans cette commune et ses voisines Grans et Lambesc. Des investigations complémentaires sont en cours.
Une situation liée aux épidémies régionales
Santé publique France rappelle que l’épidémie de chikungunya observée ces derniers mois dans l’océan Indien, notamment à La Réunion, contribue à la recrudescence des cas en métropole. Le nombre croissant de foyers de transmission locaux illustre un risque élevé d’extension géographique, y compris hors des zones traditionnellement touchées, comme le sud de la France.
Des centaines de cas importés
Depuis le 1er mai 2025, date de démarrage de la surveillance renforcée en France, les autorités ont également enregistré :
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552 cas importés de dengue
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761 cas importés de chikungunya
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1 cas importé de virus Zika
Ces chiffres renforcent l’appel à la vigilance face au moustique tigre, dont l’expansion rapide facilite la circulation de ces virus en France hexagonale.
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