Avancée dans le scandale du Chlordécone


Le scandale du chlordécone a désormais un coupable : l’Assemblée nationale reconnaît la responsabilité de l’Etat dans l’empoisonnement des Antilles !
L’Assemblée nationale a reconnu ce jeudi soir le rôle de l’État dans les préjudices sanitaires, économiques et environnementaux subis en Guadeloupe et en Martinique. Malgré les réticences de la majorité présidentielle, défendant que « l’État n’est pas le seul coupable », les députés ont largement voté en faveur de la proposition de loi défendue par Elie Califer.
Vote historique après des années de combat, le texte ne s’étale malheureusement pas sur les conditions de dépollution et d’indemnisation des victimes du pesticide, laissant le champ libre au gouvernement de fixer les objectifs, comme dans ses différents plans chlordécone.
Le projet de loi doit désormais être voté au Sénat pour être totalement entériné.

La chlordécone, pesticide répandu dans les bananeraies pour lutter contre le charançon, a été interdite aux Etats-Unis dès 1975, mais est restée autorisée en France jusqu'en 1990, et même jusqu'en 1993 – quinze ans après les premières alertes de l'OMS – aux Antilles, où elle a bénéficié d'une dérogation
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