Et si cette énergie n’était pas suffisamment exploitée dans les territoires ultramarins ? Pourtant, selon un rapport du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), elle pourrait jouer un rôle clé dans la transition énergétique. Mandaté par le gouvernement, le BRGM a évalué le potentiel géothermique en Guadeloupe, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon. Et parmi ces territoires, un se distingue déjà comme pionnier.
La Guadeloupe, fer de lance de la géothermie ultramarine
À ce jour, la Guadeloupe est le seul territoire ultramarin à exploiter la géothermie grâce à sa centrale de Bouillante. Celle-ci couvre environ 6 % des besoins en électricité de l'île, avec un objectif d’atteindre 30 % d’ici une dizaine d’années. En Martinique, le potentiel est également prometteur, mais des forages d’exploration restent nécessaires pour le confirmer. Même constat pour La Réunion et Mayotte, où des études complémentaires sont en cours.
Une ressource aux multiples applications
Pour accélérer le développement de cette énergie dans les territoires ultramarins, le BRGM insiste sur la nécessité de simplifier les procédures administratives et de sécuriser les investissements. Mais la géothermie ne se limite pas à la production d’électricité : ses applications sont nombreuses.
La chaleur issue des entrailles de la Terre peut être utilisée pour la climatisation, le thermalisme ou encore le séchage de produits agricoles. Dans l’optique d’atteindre l’autonomie énergétique d’ici 2050, la géothermie représente donc un atout majeur et une voie incontournable pour les territoires ultramarins.
Commentaires
Enregistrer un commentaire