Les États-Unis ont annoncé, samedi, avoir mené des frappes aériennes contre des membres de l'État islamique (EI) dans le nord de la Somalie.
Les forces armées américaines ont mené plusieurs frappes aériennes ciblées contre des positions de l’État islamique (EI) dans le nord de la Somalie, selon un communiqué du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM). L’opération, qui s’est déroulée dans la région montagneuse de Puntland, visait des membres clés du groupe terroriste ainsi que des infrastructures stratégiques utilisées pour la planification d’attentats.
Des cibles stratégiques visées
Selon des sources militaires américaines, les frappes ont visé des camps d’entraînement, des dépôts d’armes et des centres de commandement de l’EI. Le bilan précis des pertes humaines n’a pas encore été confirmé, mais les premières évaluations indiquent l’élimination de plusieurs combattants présumés, sans victimes civiles signalées pour le moment.
« Ces frappes visent à perturber les capacités opérationnelles de l’EI en Somalie et à réduire la menace qu’il représente pour la sécurité régionale », a déclaré un porte-parole de l’AFRICOM.
Un renforcement de la lutte antiterroriste en Somalie
Bien que la Somalie soit davantage confrontée à la menace des insurgés d’Al-Shabaab, affiliés à Al-Qaïda, l’EI y maintient une présence active, notamment dans les zones reculées du Puntland. Le groupe utilise cette région stratégique comme base pour des activités de contrebande, de recrutement et d’entraînement.
Les frappes s’inscrivent dans le cadre de la coopération militaire entre les États-Unis et le gouvernement somalien, qui lutte pour stabiliser le pays après des décennies de conflits. Le président somalien Hassan Sheikh Mohamud a salué le soutien des forces américaines dans la lutte contre le terrorisme.
Des opérations controversées
Cependant, les frappes américaines en Somalie suscitent régulièrement des critiques de la part d’organisations de défense des droits de l’homme, qui dénoncent le manque de transparence sur les pertes civiles. Amnesty International a déjà appelé à des enquêtes indépendantes sur les opérations précédentes, soulignant les risques pour les populations locales.
Le Commandement des États-Unis pour l’Afrique affirme continuer à évaluer les résultats de cette dernière opération.
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