Zambie : un hippopotame tue une touriste lors d’un safari, son mari porte plainte contre le voyagiste
Un touriste américain a décidé de poursuivre en justice son voyagiste après la mort tragique de son épouse, tuée par un hippopotame lors d’un safari en juin 2024. Il accuse l’agence de voyages de négligence, estimant qu’elle a exposé sa femme à un danger extrême sans protection adéquate.
Une plainte pour négligence
Un résident du New Jersey (Etats-Unis) a engagé des poursuites contre l’agence américaine African Portfolio. Sa femme, âgée de 70 ans et mère de trois enfants, a été mortellement attaquée par un hippopotame lors d’un safari en Zambie. Selon NBC News, le plaignant accuse les guides d’avoir exposé le groupe à un danger extrême en les approchant trop près de l’animal sans prendre les précautions nécessaires.
Dans un communiqué publié par ses avocats, le mari endeuillé déclare : "Si nous avions compris les dangers posés par l’hippopotame, nous n’aurions jamais accepté d’être en contact aussi étroit à pied. L’idée que nous ayons été exposés sans le savoir à un danger aussi extrême est tout simplement stupéfiante."
Un animal connu pour son agressivité
Le couple avait quitté les États-Unis fin mai 2024 pour un safari de dix jours dans le parc national du Bas-Zambèze. Lors de l’excursion, un guide les a menés à proximité d’un hippopotame reposant dans l’eau, rapporte USA Today. Or, cet animal, responsable de la mort de 500 personnes par an, est réputé pour son caractère territorial et agressif.
Selon la plainte, le seul guide armé d’un fusil se serait éloigné sans prévenir, laissant les touristes sans protection. L’hippopotame, pesant plus d’une tonne, a alors chargé la septuagénaire. "Elle a tenté de fuir mais n’a pas pu s’échapper", précise le document juridique. Elle est morte sous les yeux de son mari impuissant.
Une compensation réclamée
Encore sous le choc, le veuf affirme que la "perte dévastatrice de sa femme" aurait pu être facilement évitée avec quelques mesures de précaution. La famille demande 15 000 dollars de dommages et intérêts.
De son côté, l’avocat de la société African Portfolio qualifie l’incident d’"inhabituel", soutenant que l’opérateur n’est pas responsable des événements survenant lors des voyages.
"Les guides et les voyagistes comme African Portfolio ont la responsabilité de veiller à ce que des précautions de sécurité de base soient prises pour que les clients qui visitent la nature sauvage africaine ne soient pas inutilement exposés à des dangers extrêmes", ont rétorqué les avocats du plaignant.
Enfin, le ministre zambien du Tourisme a présenté ses condoléances à la famille endeuillée.
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