Dans une liste dominée par les Américaines, Mia Mottley est l’unique Caribéenne reconnue par l'édition spéciale de Forbes. La publication économique et financière américaine évoque surtout son leadership sur le sujet du changement climatique.
Mia Mottley est le numéro 98 de la liste dressée par Forbes sur laquelle figurent la chanteuse Beyoncé Knowles et la productrice et éditrice américaine, Oprah Winfrey.
À la tête de la liste des 100 femmes les plus puissantes du monde (Power Women List), se trouve Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, Georgia Meloni, Première ministre d’Italie et Claudia Sheinbaum, la nouvelle présidente du Mexique.
La région caribéenne se distingue par une absence de femmes emblématiques sur la scène internationale. Depuis quelques années, Mia Mottley, âgée de 59 ans, reste l’exception.
Selon les éditeurs de Forbes, depuis son élection en 2018 au poste du Premier ministre, Mia Mottley n’a pas arrêté de briser le plafond de verre qui pèse sur les femmes de la Caraïbe et les empêche de briller dans leurs propres pays.
Mia Mottley, ancienne ministre de l’Éducation, la Culture et la Jeunesse, est la première femme Première ministre de Barbade.
Depuis son arrivée au pouvoir (elle enchaîne un deuxième mandat consécutif), elle a multiplié ses efforts pour attirer l’attention de la communauté internationale sur l’impact du changement climatique sur les économies et les populations des petits pays de la Caraïbe.
Elle ne cesse de se battre pour obtenir les financements pour pallier les effets des catastrophes naturelles sur la région.
Selon les Nations-Unies, Mia Mottley, par sa politique et son leadership, est une "championne de la terre".
Forbes l’a déjà nommée comme l'un des pionniers du développement durable du monde.
Elle a mené à terme sa promesse de transformer Barbade en République et d'ôter la Monarchie de la Grande-Bretagne du rôle de chef d’État barbadien.
En 2022, Mia Mottley est devenue la première Barbadienne à paraître sur la couverture de la publication américaine, Time.
Les éditeurs l'ont placée sur la liste des personnes les plus influentes dans le domaine du changement climatique.
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